Vous avez sans doute remarqué dans mes billets précédents l'utilisation à plusieurs reprises des termes " 𝐯𝐚𝐥𝐢𝐝𝐢𝐭𝐞́" 𝐞𝐭 "𝐥𝐢𝐜𝐞́𝐢𝐭𝐞́". Qu'est-ce à dire ?
Il est important de noter d'abord que les deux termes de "validité" et de "licéité " se situent sur deux plans différents.
La "𝐕𝐚𝐥𝐢𝐝𝐢𝐭𝐞́" se situe au plan sacramentel ; une messe est valide, et donc effective, si les conditions sacramentelles sont réunies : un prêtre validement ordonné, du pain azyme de pur froment, du vin de la vigne, la récitation des paroles de la consécration. Autrement dit, une messe est "valide" lorsque le pain et le vin sont effectivement transsubstantiés en Corps et Sang du Christ.
La "𝐋𝐢𝐜𝐞́𝐢𝐭𝐞́ " pour sa part se situe au plan disciplinaire et juridique. Il s'agit des questions de permissions de célébrer, du nombre de célébrations, etc., bref, des questions de la discipline de l'Église.
Attention, ces deux termes ne sont pas forcément liés. Une messe peut être valide, sans être licite (exemple : 𝒖𝒏 𝒑𝒓𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒆́𝒍𝒆̀𝒃𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒆́𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆, 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒍𝒍𝒊𝒄𝒊𝒕𝒆 𝒂𝒖 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅 𝒅𝒖 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒗𝒂𝒍𝒊𝒅𝒆) ; 𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒓𝒊𝒐, 𝒖𝒏𝒆 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒊𝒄𝒊𝒕𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒏𝒗𝒂𝒍𝒊𝒅𝒆 (𝒖𝒏𝒆 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒎𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒐𝒖̀ 𝒍𝒆 𝒄𝒆́𝒍𝒆́𝒃𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒊𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒈𝒓𝒆́𝒅𝒊𝒆𝒏𝒕𝒔, 𝒐𝒖̀ 𝒍𝒆 𝒄𝒆́𝒍𝒆́𝒃𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒏𝒆 𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒄𝒐𝒓𝒓𝒆𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒊𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒆𝒏 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒕...).
𝗣𝗲̀𝗿𝗲 𝗝𝗮𝗰𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗠𝗮𝗵𝗼𝘂𝗴𝗻𝗼𝗻 𝗔𝗚𝗢𝗦𝗦𝗢𝗨
𝘊𝘢𝘯𝘰𝘯𝘪𝘴𝘵𝘦
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